L'Amour est dans le Prix L'Amour est dans le Prix
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CRITIQUES PRESSE & TV

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Critique du spectacle « L’Amour est dans le prix » publiée sur « Prestaplume »

“L’amour est dans le prix”, du vécu à revendre !

La petite salle du théâtre du Gymnase Marie-Bell voit débarquer du vendredi au dimanche l’explosive troupe de comédiens qui s’éclate dans « L’amour est dans le prix ». Écrite comme une comédie sentimentale satirique par Thierry Boudry, la pièce inspirée de sa vie personnelle est surtout une comédie de mœurs. Non sans autodérision, elle retrace le parcours chaotique d’un éternel amoureux et de son évolution au fil des ans et des gifles à poings fermés. Car, le mariage n’est-il pas un vaste ring et les conjoints, des partenaires qui se muent en adversaires ? Brandissant le parti d’en rire par des réparties qui claquent à chaque reprise, l’auteur sublime ses amours et ses séparations à travers trois couples de comédiens qui donnent tout, de la dernière chemise à la petite culotte ! Ces six personnages vont se croiser, s’aimer et s’entre-déchirer à une période déterminée, qui semble être la même, jusqu’au surprenant gong final. L’auteur ne vous promet ni du sang ni des larmes, quoique… Mais du rire, de la nostalgie, de la cruauté, du cynisme, de l’infidélité, de l’amour vache folâtrant dans un pré carré entouré de paravents en plexiglas. Une pièce sous haute sobriété scénique où tout est suggéré. L’entreprise de pompes funèbres, le restaurant, le ring de boxe et la galerie de peinture : on s’y croirait !

Un triplex et un enfant, sinon rien !

Six personnages et un dénominateur commun : la quête du bonheur. Un bonheur chèrement acquis, au prix d’efforts et de sacrifices. Mais un bonheur peut-il perdurer sans réciprocité et sans argent ? Trois associés d’une entreprise de pompes funèbres vont en faire la démonstration à coups de mauvaise foi et de naïveté. Il suffit d’un redressement fiscal pour assister au dénouement de leurs affaires de cœur. Le plus jeune des associés (Édouard Collin) brûle d’un amour ardent pour Fanny (Roxane Turmel), une jeune femme bipolaire qui use avec le même aplomb la séduction outrancière et l’exigence menaçante. Un triplex et un enfant, sinon rien ! Le jeune associé se démène comme un beau diable pour la combler. Axel (Jean-Marie Damel) est plus préoccupé par son foyer en délitement. Sa femme Carole (Izabelle Laporte) qui a renoncé à sa carrière professionnelle pour élever ses trois enfants a perdu de son sex appeal. Sur les conseils de sa mère Suzanne (Blanche Raynal), une veuve noire joyeuse qui n’a pas sa langue dans sa poche, Carole part à la reconquête de ce mari qui regarde ailleurs. En tenue affriolante, elle croit pouvoir sauver son mariage, mais l’homme a d’autres desseins. Et, pendant que ces deux couples voient poindre au loin le spectre de la rupture, le patron (Pierre Diot) intercède mais en vain, tel un fantôme qu’on n’entend ni ne voit.

Entre coups bas et uppercuts revanchards

Puisant dans ses expériences sentimentales qui se sont soldées par un échec, Thierry Boudry s’offre une psychothérapie créative, une introspection sublimée qui a l’avantage d’éclairer l’homme derrière l’auteur. Comédien amateur, il se lance dans l’écriture de L’amour est dans le prix en 2013 et crée en 2016 sa maison de production. Le texte ne manque pas de piquant ni d’ingéniosité. Passé les jeux de mots faciles sur le métier de croque-morts, la comédie prend de l’épaisseur au fur et à mesure que les drames s’annoncent. Entre rire et tristesse, la pièce choisit le camp du mélodrame lorsque Carole se fait « larguer à l’Hippopotamus ! » Le spectateur n’a pas le temps de s’épancher sur les ruptures avec son lot d’infidélité et de cruauté, qu’il a pu lui-même vivre, qu’il est parachuté dans un combat singulier entre la belle-mère et son gendre dans un ring symbolisé par quatre chaises transparentes montées sur roulettes. C’est à celui ou celle qui déverse les insultes les plus blessantes, entre coups bas et uppercuts revanchards.

Tout est prémédité, écrit à l’encre des sous-entendus.

Les comédiens drainent une énergie formidable, sans temps mort. Mention spéciale pour les trois femmes, de générations différentes. Blanche Raynal, Izabelle Laporte et Roxane Turmel sont aussi flamboyantes que combatives dans l’évolution de leur caractère, assumant avec un plaisir non dissimulé leur personnage décomplexé. La mise en scène de Clair Jaz est aussi dénudée que les amours qui s’effilochent inévitablement avant de s’être évacuées avec le souvenir des jours heureux en lambeaux. Elle brille par sa sobriété, focalisant toute l’attention sur le cœur des drames. Mais voilà, rien n’est gratuit. Tout est prémédité, écrit à l’encre des sous-entendus, des situations à double entrée. Une perplexité cependant. La première scène s’ouvre sur l’entreprise de pompes funèbres. Outre un parallèle avec la mort du couple, la précision n’apporte rien, si ce n’est une perturbation dans la compréhension. Mais où veut donc nous mener l’auteur ? Il éclaire une voie qui est une impasse, avant de nous entraîner sur un autre chemin, plus tortueux, plus sombre, qui explique le non-sens. Si la fin éblouit d’évidence, elle est surprenante, déstabilisante, et demande un effort de réflexion exigeant de rembobiner le film pour le visionner avec toutes les codes décryptés. C’est un pari audacieux, qui peut ou enthousiasmer ou décourager ! Quel que soit le sentiment qu’il provoque, L’amour est dans le prix trotte dans la tête bien après que les artistes ont raccroché leurs gants au vestiaire. En cela, le pari est gagné !

Texte et photos de Nathalie Gendreau

 Critique complète ici

Critique du spectacle « L’Amour est dans le prix » publiée sur « Unification France »

L’AMOUR EST DANS LE PRIX : LA CRITIQUE

L’amour est dans le prix est une très bonne pièce de théâtre comique présentant un chassé-croisé ingénieux d’histoires concernant un trio de croque-morts.

C’est à plusieurs drames familiaux auxquels on assiste. Un jeune homme est épris d’une femme bipolaire voulant un enfant et de l’argent, un époux ne supporte plus sa compagne et voit débarquer dans sa vie sa belle-mère caustique et un directeur de pompe funèbre aimerait bien devenir peintre.

Les 6 comédiens se croisent donc et s’affrontent alors que les répliques fusent à toute allure et que les rebondissements, parfois vraiment surprenants, captivent l’attention pendant les 1h30 de la pièce.

Si le décor est minimaliste, quelques paravents dépolis et des chaises transparents montées sur roulettes, la mise en scène de Clair Jaz est raffinée. Cette dernière joue parfaitement avec l’espace et le temps pour enchaîner les scènes sans interruption.

Les tenues créées par Matteo Porcus, surtout des femmes, sont colorées et certaines chaussures valent vraiment l’attention.

Quant aux comédiens, ils sont tous formidables et font beaucoup rire alors qu’ils incarnent parfaitement leurs personnages. Tant Charlie Costillas en jeune homme amoureux que Christophe Guybet en mari blasé ou Pierre Diot en chef rêvant de changement, les trois comédiens sont vraiment impeccables.

Côté femme, les comédiennes sont toutes superbes avec Vanessa Fery hilarante en maîtresse exigeante, Izabelle Laporte très juste en femme abandonnée et Emmanuelle Clove crevant l’écran en belle-mère déjantée.

C’est donc à des tribulations hilarantes que nous convient des acteurs inspirés et très en verve sur un texte truculent de Thierry Boudry.

L’amour est dans le prix est une pièce de théâtre faisant beaucoup rire et dont les situations ne sont pas sans rappeler celles que certains vivent vraiment. Il n’est donc pas étonnant que le texte s’inspire d’histoires vraies. Avec une mise en scène efficace, des répliques fort comiques et des acteurs en forme, on passe vraiment un bon moment de détente.

Attention aux escaliers et prenez plaisir à ce décapant échange de civilités entre individus à la langue bien pendue.

Délassant et surprenant.

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Critique du spectacle « L’Amour est dans le prix » publiée sur « Plume Chocolat »

L’AMOUR EST DANS LE PRIX

L’amour est dans le prix est une comédie qui parle bien évidemment d’amour et d’argent. Et qui le fait avec un scénario assez créatif, qui, sans réinventer totalement le genre, change des histoires de couples habituellement mises en scène. L’on y découvre 2 couples en péril de collègues de la même entreprise de pompes funèbres (l’allégorie n’est certainement pas innocente). L’un délaisse sa femme qu’il ne voit plus que comme la mère de ses enfants, rôle qu’elle-même subit pour avoir laissé son mari privilégier sa carrière. L’autre sur-gâte sa compagne qui est une diva capricieuse intéressée autant par son argent que par sa capacité à lui donner un enfant.

Ces 4 personnages sont « coachés » dans leurs déboires pour les hommes par le patron de l’entreprise timide et consensuel (Alexandre Pesle), pour les femmes par la mère séductrice (pétillante Emmanuelle Clove) et qui ne mâche pas ses mots de l’épouse délaissée.

Et l’on assiste le sourire aux lèvres à la valse hésitation de l’amant soumis (Charlie Costillas) n’osant pas rompre avec sa copine et la laissant le mener par le bout du nez (ou d’autre chose) dès lors qu’elle agite devant lui ses formes généreuses. Laquelle copine (Vanessa Ferry) l’utilise avec un malin plaisir tout en lui étant parfaitement infidèle. Côté couple de longue date, Jean-Marie Damel s’amuse visiblement à incarner les maris odieux ostensiblement rivé à son téléphone où ses communications n’ont clairement rien de professionnel. Et malgré toute l’énergie déployée par sa femme trop dévouée (excellente Izabelle Laporte) pour le reconquérir, n’hésitant pas à se transformer en séductrice sexy, sa goujaterie ne semble pas avoir de limites.

Cette joyeuse bande nous entraîne donc dans des chassés croisés où la chasse n’est pas toujours aussi fructueuse qu’espérer mais où les fers sont bien croisés. Des dialogues et des comédiens pleins d’énergie et de dérision, pour une comédie qui, sous ses dehors légers, incite à la réflexion. Avec un dénouement original et en fanfare, qui vaut largement de payer le prix du billet afin d’exprimer son amour au sixième art.

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Critique du spectacle « L’Amour est dans le prix » publiée sur « Une petite pièce svp »

L’AMOUR EST DANS LE PRIX AU THÉÂTRE DU GYMNASE

L’amour est dans le prix est une comédie sentimentale inspirée d’une histoire vraie.
Trois hommes et trois femmes d’aujourd’hui.
Une mère extravertie, une fille en quête d’amour, un gendre pas idéal, un mari qui s’interroge, un amant qui délire, une maîtresse bipolaire.
L’histoire commence à la croisée des chemins, au point crucial de leurs vies et de leurs envies.
Une quête : Le bonheur
Pour eux : six chemins de traverse et de maladresses
Pour vous : un accès simple, venir partager ce moment avec eux.
Un stratagème bien huilé, des retournements de situation, de la mauvaise foi et des rires.
Couples, attention au risque d’identification !

Voilà une comédie qui ne ressemble à aucune autre !

La mise en scène de CLAIR JAZ est fluide et très bien menée. Beaucoup d’effets comiques qui viennent relever les moments de malaises et de non-dits que vivent les couples sur scène. Tout est en transparence, pas de fioritures inutiles, tout est pensé pour coller au plus juste et au plus près du ressenti des personnages.

Six personnages hauts en couleurs et caricaturaux qui sont interprétés avec tellement de justesse par six talentueux comédiens, qu’on en oublie la caricature pour laisser place à la sincérité.

Renaud Roussel, Izabelle Laporte, Edouard Collin, Roxane Turmel,Emmanuelle Clove et Alexandre Pesle sont au top.

Izabelle Laporte est vraiment une belle découverte, à la fois très drôle et très touchante, elle est vraiment un atout comique pour ce spectacle.

Le soir de la représentation, j’ai assisté à la première de Renaud Roussel et d’Edouard Collin. Quelle belle première, un vraie réussite, très prometteuse. Ils sont imprégnés de leurs personnages du début à la fin. Pour avoir vu Edouard Collin dans plusieurs pièces, j’ai trouvé qu’il avait là son meilleur rôle et a su faire ressortir son côté comique comme jamais.

Deux premières mais aussi une dernière pleine d’émotion. Effectivement Alexandre Pesle à fait devant nous ses adieux au spectacle, la gorge nouée et les yeux embrumés, un moment très touchant durant lequel on a pu percevoir toute la bonne humeur et la bonne entente qu’il a reçu pendant cette aventure.

Bravo les artistes.

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Critique du spectacle « L’Amour est dans le prix » publiée sur « Carré Or TV »

L’amour est dans le prix au Théâtre du Gymnase Marie-Bel

Photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau. Toute utilisation, diffusion interdite sans autorisation.
Photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau. Toute utilisation, diffusion interdite sans autorisation.

Par Stanislas pour Carré Or TV
Un véritable jeu de chaises musicales
Le pitch : trois hommes et trois femmes d’aujourd’hui. Une mère extravertie, une fille en quête d’amour, un gendre pas très idéal, un mari qui s’interroge, un amant qui délire, et une maitresse bipolaire.

L’histoire commence à la croisée des chemins, au point crucial de leur vie et de leurs envies… Une quête : le bonheur !

C’est au théâtre du Gymnase que prend place « L’amour est dans le prix », une pièce de Thierry Boudry où l’on s’amuse des situations dans une mise en scène incroyable de Clair Jazz.
« Ils sont confortables ces cercueils,
ça donne envie de mourir. »

Photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau. Toute utilisation, diffusion interdite sans autorisation.

L’histoire commence dans une entreprise de pompes funèbres, plutôt cocasse et assez originale dans le milieu théâtral. Il y est question, à un moment précis, d’un décès par accident qui a toute son importance.

Mais qu’on se rassure, l’amour est tout de même plus vendeur que la mort pour une comédie, aussi grinçante fût-elle.

Sur les planches ce n’est pas « l’amour est dans le pré », bien que le parallèle soit facile avec une question d’amour vache.
« Me faire larguer à l’Hippopotamus ! »
 

Sans dévoiler la pièce, les rapports conjugaux sont traités sous toutes les coutures. On s’amuse des situations, et surtout on rit beaucoup.

Soyez attentif, au risque de perdre le fil et de ne plus rien y comprendre !

Les comédiens regorgent d’énergie, face aux nombreuses situations plus improbables les unes que les autres.
« T’es toi quand tu parles ! »
 

Voilà une pièce fort bien écrite qui ne manque pas de rythme dans laquelle les comédiens excellent et prennent plaisir à jouer, mais aussi et surtout à s’amuser.

La fin reste quelques peu inattendue, et donne déjà envie de revoir la pièce.

L’amour est dans le prix est un pur moment de plaisir !

Critique complète ici

Critique du spectacle « L’Amour est dans le prix » publiée le 13 décembre 2017 sur « Le médias blog de Julian »

 

L’Amour est dans le prix : les comédiennes évoquent cette chouette pièce !

13 Décembre 2017 , Rédigé par Julian STOCKY Publié dans #Théâtre

Bonjour Blanche, Vanessa et Izabelle,

Vous êtes toutes les trois à l’affiche de la pièce « L’amour est dans le prix ». Merci de nous accorder un peu de votre temps.

1/ La pièce se joue au théâtre du Gymnase, jusque début janvier. Pour commencer, quelle histoire est racontée dans ce spectacle ? Quels sont les thèmes mis en avant ?

Izabelle  : C’est le thème de l’amour avant tout, comme l’indique le titre. On y retrouve trois couples à la croisée des chemins, cela évoque aussi le démon de midi. La pièce parle à tout le monde, ce sont des histoires souvent vécues.

Vanessa  : Cela parle, j’ai envie de dire, malheureusement à tout le monde. Les gens s’y reconnaissent.

Izabelle  : C’est sur la base d’un Vaudeville, avec la maîtresse, le mari, la femme.

Vanessa  : Et la belle-mère ! C’est vraiment la croisée des chemins. Avec tous ces moments où l’on se pose des questions sur la vie, sur les sentiments, par rapport à ce que l’on a vécu. C’est abordé de manière drôle car il vaut mieux en rire. C’est aussi très actuel.

Izabelle  : Il y a la crise de la quarantaine, le couple qui s’étiole pour l’une où il n’y a plus vraiment de magie. L’envie d’un bébé pour une autre, la plus jeune des femmes de la pièce. Le côté désabusé, enfin, pour la femme qui a plus de vécu.

Blanche  : Tu parles de moi là:)  🙂  🙂  🙂 ?

Izabelle  : Oui 🙂 Du côté des hommes, on y retrouve des questions qu’ils peuvent se poser autours de l’amour. Tout plaquer pour refaire sa vie, est-ce une bonne idée ? Tout cela est assez drôle, avec quand même des moments d’émotion assez forts.

Vanessa  : On parle juste de ce qui se passe dans la vie de tout le monde. C’est pour cela que le spectateur se reconnaît. Que ce soit dans le divorce ou encore dans le fait d’être quitté. On essaie de faire rire avec.

2/ Comment présenteriez-vous chacune votre personnage ? Quelles sont leurs principales caractéristiques ?

Izabelle  : Je suis en couple depuis 17 ans avec mon mari, nous avons déjà trois enfants. Mon mari travaille beaucoup, du moins je le crois. Mais je vais m’apercevoir que ce n’est pas uniquement le travail qui l’empêche d’être souvent présent à la maison, au près de ses filles. C’est un père qui est devenu absent finalement mais qui se sert du prétexte de gagner beaucoup d’argent pour argumenter que ses horaires permettent à la famille d’avoir un certain standing.

Mon personnage est en bout de route, sur le côté séduction qu’elle peut avoir avec son mari. Ils sont tombés dans une routine absolument étouffante. Elle-même, elle s’est carrément oubliée, elle s’est effacée. Elle est malheureuse, elle est triste. Mais il y a belle évolution du personnage car, finalement, elle aime encore son mari et va tout faire pour le rattraper. Quand elle va voir que c’est foutu, elle va se venger. C’est une sorte de révélation pour elle.

Blanche  : C’est une belle-mère déjantée, qui parle difficilement à sa fille, car elles sont un peu fâchées. Elle a vécu. J’ai aimé le côté complètement libre de ce personnage, qui a fait le tour des choses. Elle ne s’embarrasse plus.

Mis à part ce personnage, je suis tombée avec une équipe extraordinaire, de bonne camaraderie. Je me régale avec ces jeunes femmes qui sont formidables. Je suis arrivée sur ce projet grâce à ma rencontre avec Clair Jaz. C’est une très belle aventure humaine, avec une équipe géniale.

Vanessa  : Je joue Fanny, la maîtresse. Elle est complètement folle, c’est une fille qui bosse, qui a la trentaine mais qui veut toujours plus. Plus d’argent, plus d’amour, elle veut un enfant, puis un deuxième. Je pense qu’elle est très malheureuse à l’intérieur, elle comble le vide par tout et n’importe quoi. Elle est tout le temps dans l’excentricité, dans la folie, elle est assez bipolaire aussi. Elle est une princesse, ce qui est trop facile ne l’intéresse pas. C’est très plaisant à jouer. Ce rôle de composition est intense à interpréter.

Nous nous éclatons beaucoup, on s’aime énormément, la troupe est formidable. Tout le monde a sa carrière, son passif, beaucoup ont fait des seuls en scène mais il y a un respect énorme, dans une excellente ambiance.

3/ La distribution est alternante. Quels liens faites-vous entre les comédiens ? Vous inspirez-vous les uns des autres ? Ou restez-vous plutôt autonomes dans l’interprétation ?

Izabelle  : Clair Jaz a eu l’intelligence de prendre des alternances qui n’ont rien à voir les unes avec les autres. Elle ne demande pas une copie du rôle, chacun arrive avec sa personnalité et propose autre chose.

J’ai deux maris et deux mères. C’est carrément autre chose et cela me fait jouer autre chose. L’écoute n’est pas la même non plus. C’est super agréable, j’ai l’impression que ce n’est pas la même pièce.

Blanche  : J’ai eu beaucoup de bonheur à travailler avec Clair, qui ne dénigre jamais le comédien. Elle a des façons de faire très agréables, avec une sensibilité folle.

4/ Quelles sont les clés du succès de cette pièce ? Pourquoi plaît-elle aux spectateurs qui viennent vous voir sur scène ?

Vanessa  : Ma robe de Beyonce ! Mon décolleté plongeant !

Blanche  : La petite culotte d’Izabelle aussi.

Vanessa  : Plus sérieusement, les gens peuvent se reconnaître. Ou alors ils reconnaissent des amis ou de la famille. C’est une comédie moderne qui parle à tous.

Blanche  : Il y a du rythme, sans temps mort.

Vanessa  : Clair a pris le parti de ne pas nous mettre dans un décor de Vaudeville ou de comédie de boulevard. Nous sommes sur un plateau complètement nu, avec du plexiglas, ce qui laisse plus de place à notre jeu.

Le plateau est toujours dans l’action, ce qui est super intéressant. Nous sommes en permanence à l’écoute, sur la brèche.

Izabelle  : C’est une pièce qui enlève toute notion de temps. Même s’il y a une évolution de tous les personnages, on ne sait pas quelle saison est jouée, ni sur quelle durée l’action se déroule.

Il y a de beaux jeux de lumière, avec une musique très sympa. Un combat de boxe très chouette est même proposé à un moment donné. Nous rions beaucoup entre nous aussi, ce qui détend l’atmosphère.

5/ La pièce est à l’affiche jusque début janvier. Quelle suite aimeriez-vous y donner ?

Vanessa  : Apparemment, nous serions prolongés jusque début avril au Gymnase. Partir en tournée nous plairait beaucoup aussi.

Blanche  : Il faut, pour cela, trouver les lieux. Ni trop grands ni trop petits. J’aime bien les petites salles car on peut y jouer vrai. L’émotion passe mieux que lorsque l’on se met à parler faux, pour aller chercher le dernier rang. J’aime ce rapport de proximité avec le public.

6/ Pour terminer, très simplement, que dire de plus aux lecteurs pour les inciter à venir voir la pièce ?

Izabelle  : Le texte est bien écrit, la mise en scène est rythmée, enlevée, originale. Six comédiens à fond, avec une bonne dynamique et une bonne énergie. C’est un thème qui n’est pas forcément très rigolo mais on en rigole justement. Cela fait du bien de se lâcher sur des choses plus difficiles.

Vanessa  : Venez, on va vous remonter le moral. Notre metteur en scène aimerait avoir une piscine, donc venez !

Ce fut un plaisir d’effectuer cette interview avec vous trois !

 

Critique complète ici

Critique du spectacle « L’Amour est dans le prix » publiée le 2 décembre 2017

 

L’amour est dans le prix : des histoires de couple,
six comédiens sur scène, un véritable jeu de chaises musicales !

Par Delphine Caudal – Lagrandeparade.fr/ Six comédiens sur scène pour parodier et s’amuser de l’infidélité, du divorce, du mari fauché, de la compagne hystérique et vénale, de la féroce belle-mère délurée…

C’est au théâtre du Gymnase que prend place « L’amour est dans le prix », une pièce humoristique qui alterne les duos et les trios avec un enthousiasme entraînant. Les rapports conjugaux sont traités sous toutes les coutures, enchaînant situations rocambolesques, phases de doutes et crises d’hystérie.

On s’amuse des situations, on rit et on se détend le temps d’une soirée dans cette ambiance bien sympathique. L’histoire peut sembler néanmoins quelque peu décousue, il ne faut pas perdre le fil, au risque de ne plus rien comprendre…. On notera une très belle performance d’Izabelle Laporte dans la scène du string, l’artiste est formidable.
Une pièce aux scènes cocasses avec des comédiens énergiques… peu marquante mais divertissante pour oublier le labeur d’une semaine de travail !

L’amour est dans le prix

Auteur : Thierry Boudry
Artistes : Vanessa Fery, Izabelle Laporte, Emmanuelle Clove ou Blanche Raynal, Pierre Diot ou Alexandre Pesle, Jérémie Poppe ou Charlie Costillas et Christophe Guybet ou Jean-Marie Damel
Metteur en scène : Clair Jazz

– Jusqu’au dimanche 7 janvier 2018 au Théâtre du Petit Gymnase Marie-Bell (Métro:  Bonne Nouvelle – 38 boulevard Bonne Nouvelle 75 010 Paris )

Critique complète ici

Critique du spectacle « L’Amour est dans le prix » publiée le 19 novembre 2017

Gymnase Marie-Bell
38, boulevard de Bonne Nouvelle
75010 Paris
Tel : 01 42 46 79 79
Métro : Bonne Nouvelle

Une comédie de Thierry Boudry
Mise en scène par Clair Jaz
Collaboration artistique : Pascal Légitimus
Lumières et scénographie de Steve Moune
Costumes de Matteo Porcus

Avec Emmanuelle Clove (Suzanne), Christophe Guybet (Alex), Vanessa Féry (Fanny), Pierre Diot ou Alexandre Pesle en alternance (Le patron), Izabelle Laporte (Carole), Jérémie Poppe ou Charlie Costillas en alternance (L’associé)

L’histoire : Comédie sentimentale inspirée d’une histoire vraie.
Trois hommes et trois femmes d’aujourd’hui. Une mère extravertie, une fille en mal d’amour, un gendre pas idéal, un mari qui s’interroge, un amant qui délire, une maîtresse bipolaire.
L’histoire commence à la croisée des chemins, au point crucial de leurs vies et de leurs envies. Une quête : le bonheur…

Mon avis : Avec le recul, je me demande si cette pièce n’aurait pas pu également s’intituler : « La mort est dans le prix »… En effet, d’une part l’histoire commence dans une agence de pompes funèbres et, d’autre part, il y est question à un moment donné d’un décès « par accident » qui a son importance. Mais, il faut être objectif, l’amour est tout de même plus vendeur que la mort pour une comédie, aussi grinçante fut-t-elle.
Parallèle avec le clin d’œil adressé à la célèbre émission de M6, « L’amour est dans le pré », il est ici beaucoup plus question d’amour vache que d’amour romantique. Tout tourne autour des relations hommes-femmes, relations qui tiennent plus de l’affrontement que de l’harmonie.

Fidèle à mon engagement, je veux exprimer le plus honnêtement possible mon ressenti en découvrant cette pièce. J’ai trouvé le début plutôt poussif et un tantinet bavard. J’étais même navré devant les blagues à deux balles, faciles et éculées, de l’employé des pompes funèbres. J’étais d’ailleurs sur le point d’arrêter de prendre des notes lorsqu’est survenue la scène entre Suzanne, sa fille Carole et son gendre. D’un seul coup, l’humour a monté d’un cran. J’ai été tout de suite émoustillé par la personnalité de cette belle-mère indigne, son franc-parler, son cynisme. La prestation très convaincante d’Emmanuelle Clove m’a fait reprendre mon stylo.

A partir ce cette scène-règlement de comptes, la pièce n’a plus cessé de monter en puissance. Les caractères et les motivations différents protagonistes ont commencé à s’affirmer. On découvre une Fanny exigeante, manipulatrice, brutale parfois… Alex se vautre dans la mauvaise foi avec un naturel confondant et on devine que les textos qu’il ne cesse d’échanger ne sont pas aussi professionnels qu’il le prétend… Carole piétine soudain sa soumission chronique pour se métamorphoser en séductrice affamée…
Il n’y a que le patron qui, pour moi, reste une énigme avec son comportement bizarre et sa façon de vouloir être à la fois juge et arbitre dans les relations sentimentales de ses associé et employé. Je ne comprendrai les raisons de cette attitude qu’à la toute fin de la pièce (respect à Alexandre Pesle pour sa talentueuse duplicité).

Se succèdent alors deux tableaux qui, à eux seuls, constituent deux vrais grands moments de drôlerie, tant dans le jeu des comédiens que dans l’inventivité de la mise en scène : celui du restaurant, propice à nous offrir un rebondissement assez inattendu ; et celui de la parodie du combat de boxe. Cette scène est tellement riche en trouvailles qu’elle frise l’anthologie. C’est un véritable sketch, très visuel, très rythmé et parfaitement maîtrisé par des combattants qui se rendent coups pour couples et pour qui la fin justifie les (poids) moyens.

Et puis survient l’ultime révélation ! J’ai alors compris que je m’étais bien fait avoir, que j’avais été mené par le bout du nez par un scénario particulièrement retors. D’un seul coup, je me suis mis à rembobiner tout le spectacle et tout m’a paru plus clair. Malin, l’auteur ! Vicieux, même… Vue cette fois dans sa globalité, sa pièce prend une toute autre tournure. Et lorsque le rideau est tombé (c’est une image car il n’y a pas de rideau), on se surprend à réfléchir assez longtemps au message contenu dans cette comédie humaine. C’est assez rare pour être souligné.

Lorsqu’on aura dit que les quatre chaises devraient être citées au générique pour leur implication dans les scènes les plus importantes, que la mise en scène est nerveuse, originale et inventive, que, comme d’habitude les femmes sont vraiment plus fûtées et que les hommes sont agaçants de naïveté, on peut se permettre de conclure que, dans cette pièce, l’humour (noir) est aussi dans le prix…

 

Critique complète ici

Critique du spectacle « L’Amour est dans le prix » publiée le 23 Juin 2017 à la première…

… C’est le genre de spectacle dont tu sors le sourire aux lèvres. Une comédie efficace portée par une troupe de six comédiens époustouflants et un esprit de famille qui se ressent dès cette première représentation.

… Une pièce qui fait énormément rire mais qui vous fera également réfléchir. Le temps qui passe, l’ambition des uns et des autres, les envies qui évoluent… Vous ne resterez pas insensible à ce spectacle.

Critique complète ici

Vanessa Fery sur France Bleu – Émission du jeudi 21 décembre 2017

Alexandre Pesle à Cauet s’lache – Émission du mardi 11 novembre 2017

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Alexandre Pesle – Non Stop People

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L’interview de l’amour est dans le prix !

BFMTV2017

BFM TV
de 2’42 à 4’36

CORRECTIONS :
Uniquement les vendredis et samedis 20H et Dimanches 16H
Sylvie Loeillet ne fait plus partie de la distribution.
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Blanche Raynal – Non Stop People

TV Tel-Aviv

JLPP – Émission du mercredi 17 janvier 2018

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Alexandre Pesle à Vivre Fm – Promo de la pièce sur les premières deux minutes.

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Marque déposée à l’INPI sous le numéro 4167257 Dépôt à la SACD sous le numéro 000242602